La famille de Chemins d’Espérance s’agrandit !

Le 30 novembre, l’Assemblée Générale Extraordinaire de Chemins d’Espérance a validé deux traités de fusion. Après deux ans de mandat de gestion, nous avons le plaisir d’intégrer officiellement L’EHPAD des Vaysses, dans le Cantal, et de Notre-Dame de Bon Repos, dans l’Aisne.

L’histoire des maisons

Les Vaysses : La Congrégation des Sœurs des Malades a été fondée à Mauriac en 1864 par Jean-Baptiste Serres. En 1999, cette congrégation fusionne avec la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie fondée en Vendée en 1814 par le père Monnereau.

L’Association gestionnaire Les Vaysses a été créée en 2002 pour assurer la gestion d’une Maison de Retraite habilitée à l’aide sociale, à Mauriac. L’établissement dispose d’une capacité de 53 places d’hébergement permanent.

Notre-Dame de Bon Repos : La maison Notre-Dame de Bon Repos constitue un seul et même établissement composé de trois entités situées respectivement à :

Originellement, Notre-Dame de Braine remonte au XVII^e siècle. Elle a eu plusieurs affectations, dont celle de couvent des Sœurs Bénédictines jusqu’en 1793 et celle de haras, de la révolution jusqu’en 1875. En 1891 à l’initiative du Chanoine Catillon, supérieur ecclésiastique des Sœurs de l’Enfant Jésus, la propriété devient maison de retraite, dirigée et gérée par les Sœurs de l’Enfant Jésus.

Originellement géré au XIX^e siècle par les Sœurs de la Congrégation Notre-Dame de Bon Secours de Charly sur Marne, ce bâtiment eut entre 1822 et 1904 plusieurs affectations dont une école primaire publique puis une école confessionnelle. Il devient ensuite une maison d’accueil pour dames âgées.

L’évêché de Soissons, dans les années 1960, cherchait une maison pour accueillir les prêtres âgés et acquit l’immeuble de la clinique Saint Erme construit dans les années 1920.

L’évolution démographique des Congrégations de religieuses ainsi que celle des prêtres en retraite a entraîné l’ouverture de ces maisons aux laïcs qui en sont actuellement la principale composante.

L’établissement a aujourd’hui une capacité de 99 lits habilités à l’aide sociale :

• 41 lits à Braine
• 21 lits à Vailly/Aisne
• 37 lits à Saint-Quentin

La fusion

Dans un contexte médico-social complexe, les deux associations ont fait face à des questionnements de gouvernance et à la volonté affirmée de porter un projet ambitieux dans le cadre du CPOM. Elles ont pris la décision de se rapprocher d’une Association de plus grande envergure, dont le soutien associatif, humain et opérationnel leur permettrait :

• de préserver les valeurs associatives et spirituelles, notamment souhaitées par les congrégations fondatrices ;
• de développer et pérenniser les activités et projets des établissements.

Leur choix s’est porté sur l’Association Chemins d’Espérance, fondée à l’origine à l’initiative des congrégations religieuses catholiques « la Sainte-Famille de Bordeaux » et « les Petites Sœurs de l’Assomption », avec l’appui de bénévoles laïcs.

Ce choix de rapprochement se fonde sur la base de 3 critères essentiels :

• une résonnance humaine, professionnelle et spirituelle partagée sur l’accompagnement des personnes âgées et des projets associatifs porteurs de mêmes valeurs ;
• une volonté des associations d’être actrices de leur rapprochement associatif en choisissant Chemins d’Espérance en termes de gouvernance et d’opérationnalité ;
• la capacité technique et professionnelle de Chemins d’Espérance pour une gestion de structures et services accueillant des personnes âgées laïques et religieuses.

Les deux associations étaient en mandat de gestion depuis le 1^er janvier 2020.

Elles ont convoqué une Assemblée Générale Extraordinaire qui a validé la fusion, après une consultation du personnel. L’Assemblée Générale Extraordinaire de l’Association Chemins d’Espérance le 30 novembre 2021 a achevé le processus de fusion, qui sera effectif au 1^er janvier 2022.

Les administrateurs des associations restent partis prenantes dans la gouvernance de Chemins d’Espérance, en intégrant le CA ou les membres actifs.